Publiée le 28/09/11 à 11h00 - Durée : 1:21:10
Au delà des résultats des scores PISA qui nous révèlent les faiblesses de notre enseignement des sciences de la nature et des mathématiques, les enquêtes internationales Rose (Norvège) mettent en lumière la complexité du rapport des élèves d’aujourd’hui avec la science (et la technologie), et tout particulièrement de ce que l’école leur transmet entre 5 et 15 ans. Agissant d’abord à l’école primaire, La main à la pâte a voulu, avec succès, transformer les premières étapes du contact des enfants avec la science. Puis, au collège, poursuivre en 6e et 5e cet effort. Ce faisant, l’Académie des sciences et les partenaires qui l’accompagnent, tant en France que dans bien des pays au monde, ont perçu que l’ambition d’une «science pour tous», poursuivie à l’école primaire et au collège, nécessitait sans doute de repenser non seulement la pédagogie (investigation), mais aussi le choix des concepts considérés comme essentiels à transmettre. Cet effort, amorcé dans le socle commun (Compétence 3) est loin d’être achevé. Un consensus sur des «notions-clés» (big ideas dans le monde anglo-saxon), dont le déroulement progressif se ferait de la maternelle à la 3e, est maintenant recherché et sera présenté lors de cette conférence présentée par Pierre Léna, Astrophysicien, membre de l’Académie des sciences
Mots clés : science, main à la pâte, pédagogie, investigation, socle commun, big ideas, notions clés